Comparateur de progestatifs
Quel progestatif vous convient le mieux ?
Cycrin est un médroxyprogestérone, un progestatif synthétique utilisé dans le traitement de certaines affections gynécologiques et comme contraception hormonale. Vous cherchez à savoir s’il existe des alternatives plus adaptées à votre situation ? Cet article passe en revue les principaux substituts, leurs indications, leurs doses habituelles, leurs effets indésirables et leurs coûts, afin que vous puissiez faire un choix éclairé.
Pourquoi comparer Cycrin avec d’autres progestatifs ?
Le corps réagit différemment selon le type de progestatif, la dose et la forme pharmaceutique. Certaines personnes ressentent une prise de poids, d’autres des troubles de l’humeur ou des saignements irréguliers. Comparer, c’est donc éviter les mauvaises surprises et choisir le produit qui colle le mieux à votre profil.
Les critères de comparaison
Voici les points que nous allons examiner pour chaque médicament :
- Type de molécule (syntétique ou naturelle)
- Indications principales
- Posologie typique
- Effets secondaires les plus fréquents
- Coût moyen en France (2025)
Alternatives majeures à Cycrin
Nous nous concentrons sur trois alternatives populaires, toutes disponibles en pharmacie.
Dydrogest : Forme de médroxyprogestérone 10 mg, présentée en comprimés. C’est l’alternative la plus proche de Cycrin, mais commercialisée sous un autre nom de marque.
Duphaston (dydrogesterone 10 mg) : Progestatif de synthèse proche de la progestérone naturelle, souvent prescrit pour les troubles du cycle et les saignements anormaux.
Progesterone micronisée (ex. Utrogestan 200 mg) : Progestatif naturel, issu de sources végétales, délivré sous forme de capsules de gélules à libération lente.
Tableau comparatif
| Produit | Type | Indications principales | Posologie typique | Effets secondaires fréquents | Coût moyen (€ /boîte) |
|---|---|---|---|---|---|
| Cycrin | Synthétique (médroxyprogestérone) | Contraception, traitement du cancer du sein hormono‑dépendant, endométriose | 5 mg à 10 mg/jour selon l’indication | Prise de poids, maux de tête, troubles de l’humeur | 12 € |
| Dydrogest | Synthétique (médroxyprogestérone) | Contraception, prévention de l’endométriose post‑opératoire | 10 mg/jour pendant 10 jours chaque mois | Acné, bouffées de chaleur, saignements irréguliers | 10 € |
| Duphaston | Synthétique (dydrogesterone) | Syndrome prémenstruel sévère, infertilité, insuffisance lutéale | 10 mg 2‑3 fois/jour pendant 10‑14 jours | Nausées, fatigue, douleurs abdominales | 15 € |
| Progesterone micronisée | Naturelle (progestérone végétale) | Thérapie de soutien en fertilité, prévention de la perte de grossesse | 200 mg 1‑2 capsules/jour du soir | Somnolence, prise de poids légère, troubles digestifs | 20 € |
Analyse des points forts et faibles
Cycrin se démarque par son efficacité reconnue dans le traitement du cancer du sein hormono‑dépendant et dans la contraception à haut débit. Cependant, son profil d’effets secondaires (notamment la prise de poids et les sautes d’humeur) fait que certains patients le jugent moins tolérable.
Dydrogest offre le même principe actif à un prix légèrement inférieur, mais la même gamme d’effets indésirables que Cycrin.
Duphaston est souvent préféré lorsqu’on recherche un progestatif plus « progestérone‑like », car il provoque moins de perturbations métaboliques. Son inconvénient : le coût plus élevé.
Progesterone micronisée est la seule option naturelle du tableau. Elle convient aux femmes sensibles aux hormones synthétiques, mais nécessite une prise quotidienne plus lourde et peut être moins efficace dans les indications sévères.
Quel progestatif choisir selon votre situation ?
Voici une petite grille d’aide à la décision :
- Contraception à haut débit : Cycrin ou Dydrogest, selon le budget.
- Traitement du syndrome prémenstruel sévère : Duphaston, grâce à son profil hormonal plus doux.
- Support à la fertilité ou grossesse à risque : Progesterone micronisée, pour limiter les risques de réactions allergiques.
- Intolérance aux effets métaboliques : privilégiez Duphaston ou la progesterone micronisée.
Risques à surveiller et conseils pratiques
Quel que soit le choix, il est crucial de suivre ces recommandations :
- Consultez toujours votre gynécologue avant d’entamer ou d’interrompre un progestatif.
- Surveillez votre poids, votre humeur et tout saignement anormal pendant les premières semaines.
- En cas d’effets indésirables persistants, signalez‑les rapidement pour envisager un changement de traitement.
- Respectez la posologie exacte ; ne pas « ajuster soi‑même » la dose.
- Conservez les médicaments à l’abri de l’humidité et hors de portée des enfants.
Points clés à retenir
- Cycrin est un progestatif synthétique puissant, efficace mais parfois difficile à tolérer.
- Dydrogest propose le même principe actif à moindre coût, sans différence majeure d’effets.
- Duphaston se rapproche davantage de la progestérone naturelle et est souvent meilleur pour les troubles du cycle.
- La progesterone micronisée est la seule option naturelle, idéale pour les femmes hypersensibles.
- Le choix dépend avant tout de votre indication médicale, de votre tolérance aux effets secondaires et de votre budget.
FAQ
Cycrin convient‑il aux femmes enceintes ?
Non. La médroxyprogestérone est classée catégorie X : elle présente des risques pour le fœtus et n’est jamais prescrite pendant la grossesse.
Quel est le délai d’effet de Duphaston pour réguler mon cycle ?
En général, on observe une amélioration après 2 à 3 cycles de traitement, à condition de respecter la posologie prescrite.
La progesterone micronisée provoque‑t-elle de la somnolence ?
Oui, c’est un effet secondaire fréquent, surtout si la prise se fait le soir. Il suffit souvent de l’ajuster à la prise du repas.
Quel coût choisir si je veux une solution économique pour la contraception ?
Dydrogest, à environ 10 €/boîte, fournit le même principe actif que Cycrin pour un budget plus serré.
Dois‑je prendre un supplément de calcium avec la médroxyprogestérone ?
Ce n’est pas obligatoire, mais la prise d’un apport quotidien de calcium (800‑1000 mg) peut aider à limiter la perte osseuse liée à certains progestatifs.